LA VITAMINE D EN FRANCE

Étude épidémiologique SUVIMAX-OS

L'étude SUVIMAX-OS, coordonnée par le Dr S. Hercberg (directeur de recherche à l'INSERM) et le Pr P.J. Meunier (U 403 INSERM, Lyon), a inclu plus de 1500 sujets en bonne santé (804 femmes de 35 à 60 ans, 765 hommes de 45 à 60 ans), de 20 villes de 9 régions de France, afin d'évaluer le statut en vitamine D selon les régions, le temps, l'ensoleillement et l'alimentation. Les critères biologiques étaient les taux sériques de 25-hydroxyvitamine D (25-OH-D), de parathormone, de calcium, de la créatinine et de l'albumine.

Résultats :    Le taux sérique de vitamine D varie selon les régions, avec, comme attendu, les valeurs les plus basses dans le nord, les plus hautes dans le sud. 14% des sujets ont des valeurs de 25-(OH)-D inférieures ou égales à 12 ng/ml, limite inférieure chez l'adulte en hiver. Parallèlement était observée une augmentation de la parathormone.

Conclusion:    Ces observations confirment que les citadins français ont un apport alimentaire en vitamine D très souvent insuffisant pour compenser le manque d'ensoleillement et suggèrent d'évaluer l'intérêt clinique d'une supplémentation à faibles doses de vitamine D en hiver.